Fini le temps des études cherchant à estimer le temps qu’on passe connecté à Internet. L’interaction connectée est comme boire de l’eau : vitale et quotidienne. Mais est-ce que la production des outils et des moyens de cette interaction connectée suivent niveau qualité et sécurité ? À peine : les calendriers de mise en prod irréalistes, le délitement de la fonction de contrôle qualité/intégrateur, la pression d’une industrie digitale (sic) qui sacrifie la sécurité des applications au profit du bénéfice potentiellement perçu, la gadgétisation de notre quotidien via The Internet of Ransomware Things, aussi connu sous le sigle IoT… sont seulement quelques exemples de l’insécurité qui guette notre vie connectée. Avec cette intervention, je souhaite revenir sur les problématiques soulignées ci-dessus et abordées dans mon livre (« La face cachée d’Internet ») avec un angle gouvernance de la sécurité. En effet, il ne s’agit pas d’aborder la problématique avec anxiété ou fatalisme, mais à chercher la meilleure façon de faire saisir les enjeux de cette connexion omniprésente par le plus grand nombre.